Planet of the Grapes

L’électrochoc a lieu en 2013 pour celle qui est alors acheteuse et prévisionniste de tendances pour des marques telles que Topshop, Express et Victoria’s Secret.  L’immeuble le Rana Plaza au Bangladesh s’effondre, causant la mort de 1 134 personnes et des milliers de blessés, parmi des ouvriers et ouvrières travaillant pour de grandes marques de textile occidentales.

Samantha Mureau décide de s’engager pour faire bouger les lignes du textile, seconde industrie la plus polluante au monde, en démontrant que des solutions durables, vertueuses et circulaires sont possibles face à la Fast Fashion qui pousse à la surconsommation et au gaspillage.  On estime que l’équivalent d’un camion poubelle rempli de vêtements aboutit dans les décharges toutes les secondes !  Grâce à la Fondation Ellen MacArthur, l’entrepreneuse découvre que près de 95 % de l’impact d’un produit est déterminé par sa matière de confection. C’est donc sur les tissus qu’elle décide d’innover et c’est parmi les rangs de vignes et de l’Université qu’elle trace sa propre voie. L’entrepreneuse enseigne la durabilité et la Responsabilité Sociétale des Entreprises à l’Université Aix-Marseille. 

En complément du prêt d’honneur, le dispositif Aix-Marseille-Provence Amorçage (AMPA) a permis à l’entreprise de bénéficier de conseils et d’un accompagnement, notamment en matière de stratégie et de financement. Planet of the Grapes poursuit sa collaboration, avec des industriels et l’ITECH, avec des tests plus poussés. Le prochain défi technique de la greentech sera de réaliser une plus grande longueur de cuir végétal. Actuellement, elle représente une feuille A3. L’objectif est d’atteindre une longueur de dix mètres en 2024.