L’histoire de Carré d’artistes débute en 2001, lorsqu’une passionnée de peinture et de dessin décide de rendre l’art accessible à tous. Aujourd’hui, ce sont 40 galeries en France et à l’étranger qui proposent les œuvres de plus de 600 artistes avec une règle simple : un format = un prix.
Comment tout a commencé…
Stéphanie Tosi est en 3ème année d’école de commerce lorsque son père, chef d’entreprise, dépose le bilan. La situation financière de cette famille de 7 enfants se complique. Stéphanie doit rapidement entrer sur le marché du travail pour subvenir seule à ses besoins. Stages et apprentissage rémunérés lui permettent de poursuivre ses études à l’ESSCA d’Angers tout en gagnant en expérience, autonomie et rigueur. A sa sortie d’école, son diplôme en poche et un prêt étudiant sur le dos, elle accepte un poste dans l’agro-alimentaire, chez Masterfood (Mars, Twix, Bounty, Snickers…). Pour elle, il n’y a aucune chance que ça lui plaise, mais il lui faut un salaire pour rembourser son prêt. Stéphanie y restera 8 ans. 8 ans au cours desquelles elle adore son travail, l’entreprise et surtout la manière de travailler. Là-bas elle apprend à se structurer, elle développe ses connaissances en vente, marketing, image et elle rencontre des personnes qui compteront plus tard dans son aventure professionnelle.
Au début des années 2000, on assiste à la prise de conscience collective des dangers de la « malbouffe ». Après la naissance de sa fille et son retour au travail, Stéphanie réalise qu’elle ne veut plus contribuer à la mauvaise alimentation de la population. Et si c’était le moment de retourner à son premier amour, l’art ?
D’origine ch’ti mutée à Aix-en-Provence, elle tombe amoureuse de la ville et de la région. Bien décidée à ne plus en partir, quitter son poste lui permet ainsi de ne pas subir une autre mutation tout en poursuivant son rêve : ouvrir une galerie d’art ici, en Provence.
Carré d’artistes c’est donc l’histoire d’une passionnée de dessin et de peinture, qui a suivi les cours du soir depuis ses 7 ans et qui a intégré une école de commerce à défaut d’intégrer les Beaux-Arts parce qu’il fallait avoir un métier considéré comme sûr. La première galerie Carré d’artistes a ouvert en 2001. Stéphanie n’a plus touché un pinceau depuis. Sa créativité est désormais bien occupée ailleurs…
Résilience, adaptation, développement
L’aventure Carré d’artistes commence donc le 11 septembre 2001. Elle surmonte sa première crise dès l’ouverture, puis surmontera les suivantes : la crise financière de 2008, la crise covid, la guerre en Ukraine… Carré d’artistes est l’exemple même de la résilience. Son histoire montre que de crises peuvent découler des opportunités : quelque soit l’événement, on peut toujours en tirer du positif.
Aujourd’hui, Carré d’artistes compte 40 galeries en propre et en franchise, en France comme à l’international (Montréal, Istanbul, Beyrouth, Etats-Unis…), qui proposent les œuvres de plus de 600 artistes, aux styles, techniques et parcours très divers. Une cinquantaine de passionnés travaillent au sein de la société, 120 en intégrant les collaborateurs de la filiale aux Etats-Unis et des franchisés, pour un Chiffre d’Affaires global d’environ 16 millions d’euros.
De nouvelles galeries ont récemment été ouvertes, en France (Angers, Montpellier) tout comme à l’étranger (Haarlem- Pays Bas et Bruxelles). Cela témoigne du potentiel incroyable, notamment en Europe dans des villes telles que Barcelone, Madrid, Milan, Munich, Rome, Berlin, Copenhague, Stockholm… L’objectif de Carré d’artistes ? Devenir le premier réseau mondial d’art en « retail » et la référence pour tout amateur qui désire acheter une œuvre.
Carré d’artistes : des galeries pas comme les autres
Dès le départ, la volonté de Stéphanie Tosi est de rendre l’art accessible. Pour cela, elle s’inspire de modèles découverts en Espagne ( Supermercado del Arte, Bazart…) et elle essaie d’identifier quels sont les freins à l’achat. Elle se rend compte que la plupart des personnes ne savent pas comment est défini le prix d’une œuvre. C’est cette mauvaise compréhension de la valeur qui empêche de passer à l’acte.
Stéphanie ouvre donc sa première galerie à Aix-en-Provence avec un concept ultra-novateur. Chez Carré d’artistes, plus besoin de connaître la cotation d’un artiste, il n’y a qu’une seule règle à retenir : un format est égal à un prix.
Chaque création reste unique. Que vous franchissiez la porte de la galerie d’Aix-en-Provence, Nice ou Paris, ou que vous achetiez sur le site internet, vous aurez une sélection complètement différente. Et si vous visitez une galerie plusieurs fois dans l’année, vous aurez à chaque fois de belles choses à découvrir.
L’objectif, c’est de proposer des œuvres authentiques, sincères et vectrices d’émotions. Des œuvres avec lesquelles les clients ont envie de vivre ou qu’ils ont envie d’offrir, pas seulement parce que c’est un phénomène de mode, mais parce qu’ils aiment, tout simplement. La seule chose que l’on doit savoir chez Carré d’artistes, ce n’est pas si un artiste est en vogue ou s’il ne l’est pas mais si l’œuvre nous plait. N’est-ce pas le plus important lorsqu’on achète de l’art, finalement ?
Dénicheur de talents
Dénicher les talents. Voilà une autre mission primordiale pour Carré d’artistes, en plus de démocratiser l’art.
Tout le monde a sa place dans les galeries Carré d‘artistes, l’offre y est très éclectique : on peut y retrouver du nu, de l’abstrait, du classique… Une équipe de curateurs s’appuie sur sa connaissance de Carré d’artistes et sur son œil de plus en plus aiguisé, pour déterminer quels artistes, qu’ils soient peintres, plasticiens ou sculpteurs, ont le potentiel d’intégrer les galeries. Si différents et pourtant si semblables à la fois : tous les artistes sélectionnés possèdent une réelle démarche artistique, ils racontent une vraie histoire à travers leur art. Ce sont ces émotions transmises qui donnent un caractère suffisamment différenciant aux œuvres pour pouvoir gagner leur place en galerie.
Les équipes de Carré d’artistes écument les foires, expositions, ateliers d’artistes ou parcourent les réseaux sociaux pour dénicher les futurs talents. Au total, ce sont plus de 600 artistes qui sont accompagnés et suivis par Carré d’artistes. Plus qu’une plateforme d’artistes, les équipes de Carré d’artistes échangent en permanence avec leurs talents.
L’humain au cœur de la démarche
Au fil des années, certains verrous qui empêchaient l’achat d’art ont fini par tomber. L’arrivée d’internet a permis d’atténuer son côté très élitiste même si ça demeure toujours très difficile de vendre par l’intermédiaire d’un écran. Lorsqu’on achète de l’art, on n’achète pas seulement une œuvre, on achète toutes les émotions qu’elle nous procure. Ces émotions sont plus facilement déclenchées en physique, où on peut partager ses émotions et échanger avec le galeriste.
Ce partage humain est un des éléments essentiels selon Stéphanie et il est difficile de le remplacer sur un site internet. Face à une accessibilité hyper simplifiée et une multitude de possibilités, l’adage « trop de choix tue le choix » prend tout son sens. Le client ne sait finalement plus quoi choisir. C’est là que le rôle du galeriste est essentiel : il peut accompagner le client, l’aider à savoir plus précisément ce qu’il recherche, lui proposer des œuvres susceptibles de lui correspondre…
C’est d’ailleurs ce conseil et ce rapport humain que les hôtels, restaurants ou professions libérales viennent chercher. Il y a de plus en plus de demandes de clients BtoB, qui cherchent à habiller leurs espaces avec des œuvres sur mesure. Carré d’artistes a récemment travaillé sur la décoration du Café de Paris à Monaco, un cabinet d’avocats sur le cours Mirabeau à Aix-en-Provence, une clinique esthétique à Lyon ou encore un restaurant au Nord de Paris.
L’art, une belle idée cadeau
L’art a cette capacité de transformer un intérieur et de personnaliser des espaces. Et en plus d’être un cadeau original et unique, offrir de l’art c’est aussi partager une émotion avec la personne à qui on l’offre. On a pris le temps de choisir soigneusement une œuvre qui nous évoquait quelque chose ou qui nous rappelait un souvenir. Et bien que ces émotions soient personnelles, cette œuvre laisse rarement la personne qui la reçoit indifférente.
Pour ceux qui auraient peur que ça ne plaise pas, vous avez la possibilité d’échanger pendant un mois.
Mais offrir de l’art, ce n’est pas seulement faire un cadeau à une personne qui nous est chère. Offrir de l’art c‘est aussi permettre à des artistes de (continuer à) vivre de leur passion. Des artistes qui passent énormément de temps dans leur atelier, à douter parfois, se remettre en question souvent et qui cherchent constamment à développer leur créativité. Savoir que leur travail plaît, c’est, pour eux, une source de motivation incroyable et le plus beau des cadeaux.
Dans une époque où on cherche de plus en plus à donner du sens à nos actions et à consommer de manière raisonnée, permettre à des personnes de vivre de leur talent peut en être une belle application.
Entretien avec Stéphanie Tosi – Fondatrice
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MD
