Photo Daniel Kapikian
« Conducteur ou semi conducteur, notre cœur de métier est de fabriquer des matières premières pour l’électronique et plus particulièrement l’électronique imprimée ». Corinne Versini fait partie de ces dirigeantes qui ont une longueur d’avance. Du marché de l’IOT, elle a su élargir sa vision à de nouveaux besoins en déclinant davantage ses formulations. Dans le paramédical : le savoir faire de Genes’Ink permet désormais la mesure en temps réel de constantes vitales. Le marché est là, les sollicitations pour mettre au point de nouveaux produits de plus en plus nombreuses.
Une présence forte au Japon est indispensableSur les 22 personnes qui composent l’équipe de Genes’Ink basée à Rousset, 2 salariés supportent l’agent au Japon, dont un français qui parle couramment japonais. Cette présence en Asie est devenue indispensable pour se développer sur les segments de marchés de Genes’Ink à l’international, le Japon n’étant que la première étape.
Le DAP permet de se débarrasser d’une partie des soucis basiques liés à la créationD’abord, hébergée à la pépinière de Meyreuil, la société a profité de l’ensemble des services à des prix défiants toute concurrence. Une start up démarre la plupart du temps dans l’hyper-pénurie et se débarrasser des soucis basiques est indispensable.
De l’hyper-pénurie à l’hyper croissanceCorinne Versini fait reposer sa vision business sur un leadership technique reconnu au niveau mondial. Les produits qui intègrent ses matières premières sont de fait disruptifs. Et comme il n’y a pas de bonne entreprise sans une PI bien bordée et bien sûr des finances bien ordonnées, Genes’Ink est devenue le 22 septembre dernier la plus petite start up à démarrer le cursus Euronext pour préparer l’entrée en bourse sur le second marché.
Interview Corinne Versini, dirigeante fondatrice de la société Genes’Ink par Julia Santi