Né en Provence, Ange est le deuxième boulanger de France avec près de 270 boulangeries. Son amour pour les bons produits et la convivialité se retrouvent dans ses deux nouvelles marques : Ange Coffee et La Cage.
Une histoire de pain en Provence…
François Bultel, ingénieur en agriculture, est un amoureux du bon pain. D’abord en grande distribution puis chez Transgourmet, il a toujours évolué dans l’univers de la boulangerie pâtisserie.
A l’âge de 40 ans, il décide de créer quelque chose qui lui ressemble, autour du produit qu’il aime le plus. Sa volonté ? La qualité accessible : offrir du bon pain (gustativement, nutritivement…) au plus grand nombre. Patrice et Patricia, ses deux associés, prennent part à l’aventure à ses côtés ainsi que de nombreux amis et anciens collègues.
La première boulangerie Ange voit le jour pas très loin d’ici, il y a 15 ans, à Miramas, avant d’être rejointe par une deuxième à Istres. C’est là-bas que le siège social sera d’abord établi. Le succès est rapidement au rendez-vous sur un marché qui a beaucoup évolué ces 15 dernières années, avec l’arrivée des boulangeries de périphérie, dont Ange fait partie.
Pour répondre aux problématiques que le développement et la croissance entraînent, le siège social déménage à Aix-en-Provence en 2020. La proximité avec des grands axes ferroviaires est nécessaire au vu des déplacements fréquents partout en France. Une localisation permettant d’attirer les talents, par sa praticité ou sa centralité est primordiale. Ce ne sont pas les 106 collaborateurs Ange qui diront le contraire…
Grandir et transmettre
Aujourd’hui, 270 boulangeries Ange, dont une vingtaine en propre et le reste en franchise, sont présentes en France mais aussi au Canada. L’ensemble du réseau va dépasser les 400 millions d’euros de chiffre d’affaires HT cette année.
A Aix-en-Provence, ZAC de Lenfant, on retrouve les bureaux et le laboratoire R&D, où de nouvelles recettes sont imaginées et testées toutes les semaines, la boulangerie pilote ainsi que le siège de l’école de formation Ange.
Deuxième boulanger de France, les équipes d’Ange sont convaincues qu’elles ont la responsabilité de défendre la qualité, la place du bon pain français et la tradition boulangère. C’est notamment pour cette raison que l’école de formation a été créée. Au sein de celle-ci sont formés l’ensemble des franchisés et leurs équipes, ainsi que deux classes de CAP Boulangerie, qui sont en alternance dans les boulangeries Ange. Ces promotions d’une quinzaine d’élèves affichent un taux de réussite de 93% et permettent de former les boulangers Ange de demain ! Les nouveaux locaux en construction, juste à côté du siège actuel, permettront d’agrandir l’école de formation.
Des projets en préparation
Les magasins Ange sont pensés pour être de véritables lieux de vie. Du matin au soir, pour vos petits déjeuners, vos rendez-vous autour d’un café ou votre pause déjeuner, Ange vous accompagne à tout moment de la journée. Et ça plaît. La croissance est au rendez-vous pour cette enseigne élue meilleure franchise de l’année et chaine préférée des Français, en témoignent les 40 nouvelles boulangeries qui vont ouvrir cette année.
La croissance ne devrait pas s’arrêter là. Après le palier des 300 boulangeries atteint, les 400 seront dans le viseur. L’objectif de la marque étant de rayonner dans toute la France, elle rêve aussi de devenir une référence en boulangerie dans l’hexagone ainsi qu’à l’international.
Après s’être attelé au monde de la Boulangerie, le Groupe diversifie aussi son offre. A Narbonne, le premier Ange Coffee a ouvert ses portes, un autre devrait bientôt ouvrir à Aix-en-Provence. Ces Coffee shops sont des petites filles de boulangerie Ange, installés dans des centres commerciaux ou en centre-ville, pour offrir du café de qualité et une carte dédiée. Avec l’achat d’une master franchise canadienne La Cage, le groupe se lance dans les brasseries sportives. La première est ouverte à Bordeaux, la deuxième devrait ouvrir à Aix-en-Provence dans les prochains mois.
Ange se lance également dans la production de viennoiseries ! Si tout le pain est préparé sur place, les viennoiseries sont aujourd’hui achetées en cru surgelé à des industriels. Une usine est ainsi en construction à Nantes, au plus près des matières premières : le blé et le lait (pour le beurre) ainsi que de leur meunier principal, afin de contrôler l’ensemble de la production.
Stéphane Courbit a rejoint récemment le capital de l’entreprise, pour appuyer le grand plan de développement.
Engagé depuis toujours
Depuis ses débuts, Ange s’engage contre le gaspillage alimentaire. Dès la première boulangerie, les invendus sont donnés à des associations. Les stocks sont également écoulés grâce à l’application Too Good to Go, qui permet aux clients d’obtenir des paniers à prix réduit.
Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, il ne suffit cependant pas d’arrêter de jeter, mais aussi de produire mieux : c’est-à-dire en quantité suffisante (ni trop peu, ni pas assez). La mise en place et l’utilisation d’un outil de prévision des ventes par boulangerie a permis de réduire significativement la quantité d’invendus.
Parmi les autres engagements on peut citer l’utilisation de la farine CRC (Culture Raisonnée Contrôlée), qui ne présente aucun résidu de pesticides sur le grain de blé. Ange est aussi Agri-éthique : les revenus des producteurs agricoles sont garantis pendant 3 ans grâce à la mise en place d’un contrat en dehors du cours. Ange travaille avec environ 250 céréaliers.
Entretien avec François Bultel, président co-fondateur des Boulangeries Ange.
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